Suite à sa visite touristique dans la Commune de Dogbo, le Directeur du Fonds des Arts et Culture (DFAC), Monsieur Gilbert DEOU a entrepris de nombreuses démarches en direction des institutions internationales pour la valorisation des sites. C’est ainsi qu’il a pu avoir l’accord des membres du Conseil de l’Entente pour les amener à découvrir les ressources touristiques de la Commune dans le but de voir les possibilités de les réhabiliter. Dans ce cadre, Messieurs Ousmane OROU – TOKO, Chef du Service Coopération Politique qui s’occupe également de la coopération culturelle au Département Coopération Politique, Paix et Sécurité, représentant le Conseil de l’Entente, Gilbert DEOU, Directeur béninois du Fonds des Arts et Culture, Borgia T. S. N’BOUKE, Conseiller Technique aux Loisirs au Ministère du Tourisme, de la Culture et des Sports, Vincent Codjo ACAKPO, actuel locataire de l’hôtel de ville de Dogbo, Célestin MAHOUSSI, Deuxième Adjoint au Maire, Lambert A. M. SEHOUBO, Secrétaire Général de la Mairie de Dogbo et d’autres cadres de la Mairie de même que certains cadres de la Direction du Fonds des Arts et Culture, ont fait, en compagnie de la maison de production GANGAN PROD, ayant à sa tête, le Réalisateur Claude BALOGOUN, le tour des sites culturels et touristiques de la Commune de Dogbo.
La journée de ce jeudi 11 janvier 2018 n’aurait pas suffi pour contempler le paysage touristique du territoire ayant à sa commande Monsieur Vincent Codjo ACAKPO. Partie du site archéologique et industriel Gounoudoudji communément appelé « site des hommes à queue », l’équipe a observé les scories c’est-à-dire les déchets du fer exploité sur ce site au cours de la période du 10ème au 14 siècle après JC et a continué son voyage sur les palais royaux du Roi et de la Reine de Dogbo, la forêt sacrée de Ahomey estimée à plus de 55 hectares pour enfin chuter dans le village lacustre en construction à Bakpohoué dans l’arrondissement de Dévé.
Comme impressions, le représentant du Conseil de l’Entente s’est dit satisfait du parcours réalisé dans la Commune de Dogbo et trouve qu’il est nécessaire d’inscrire le site archéologique et industriel de Gounoudoudji dans le patrimoine culturel et touristique de l’UNESCO vu son caractère originel. Il a, pour finir, affirmé que la réalisation du film documentaire permettra d’attirer les investisseurs privés et les institutions internationales à préserver ces ressources par leur réhabilitation. Il a, par ailleurs, rassuré la première autorité de Dogbo que le Bénin a emprunté une bonne voie en décidant d’affecter sa contribution allouée au Conseil de l’entente, à la réhabilitation des valeurs culturelles et touristiques de son pays pendant que les autres pays membres de cette institution régionale pour la plupart envoient leurs fonds dans l’organisation des évènements culturels. Il faut donc saluer cet engagement du gouvernement béninois qui s’emploie à la promotion de sa richesse culturelle et touristique, dixit le représentant du Conseil de l’Entente.
Quant à Monsieur Gilbert DEOU, Directeur du Fonds des Arts et Culture du Ministère du Tourisme, de la Culture et des Sports, il a laissé entendre que cette descente fait suite à la visite que sa structure avait effectué le jeudi 30 novembre 2017 pour découvrir les potentialités culturelles et touristiques afin de faire parler de la Commune de Dogbo au plan international. Pour lui, l’histoire du Dahomey est à réécrire.
Vincent Codjo ACAKPO, quant à lui, a adressé ses remerciements au Directeur du Fonds des Arts et Culture et au représentant du Conseil de l’Entente qui ont accepté de sacrifier leur temps pour une cause commune à savoir réhabiliter les attraits touristiques de Dogbo et intensifier leur visibilité dans le monde entier. Il a, par ailleurs, plaidé pour le classement au patrimoine culturel mondial des sites dont disposent sa commune, la construction des palais royaux du Roi et de la Reine et pour finir, invité les bailleurs à implanter des infrastructures hôtelières sur la plage en construction dont il garantit d’offrir des meilleures conditions d’installation.
Il faut signaler que la réalisation du film documentaire a été une réalité grâce à l’appui financier du Conseil de l’Entente et de la Direction du Fonds des Arts et Culture du Bénin.
Service de l’Information, de la Communication, des Archives et de la Documentation.
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